La pratique de la circoncision existe depuis des siècles. Elle tient ses racines d’abord bien ancrées dans la religion, mais avec les avancements de la médecine et la science moderne, de plus en plus d’individus optent pour la circoncision pour des raisons non religieuses. Pour résumé, une circoncision consiste principalement à l’ablation chirurgicale du prépuce.
Le prépuce est la section de peau ou de tissu cutané qui couvre normalement la tête du pénis, également connu sous le nom de gland. Avec le retrait du prépuce, le gland reste complètement exposé, améliorant ainsi l’hygiène et aidant à éviter une multitude de maladies sexuellement transmissibles. Dans cet article, nous explorerons comment la circoncision peut être utile pour prévenir et éviter les infections, y compris le VIH/sida.
Quel est le meilleur moment pour faire la circoncision ?
Il n’y a peut-être pas de bon ou de mauvais moment pour la circoncision. Cependant, certains groupes religieux préfèrent l’exercer sur leurs garçons nouveau-nés après seulement quelques jours après leur naissance. Chez les Juifs, par exemple, la circoncision est normalement pratiquée sur les garçons huit jours après la naissance.
La plupart des professionnels recommandent qu’elle soit pratiquée le plus tôt possible. Malheureusement, la procédure devient plus risquée et plus compliquée à mesure que l’on vieillit. Cela n’empêche certainement pas d’opter pour cette procédure plus tard dans la vie.
Circoncision et maladies sexuellement transmissibles
Dans le monde scientifique, on croit qu’il existe des liens très forts entre la circoncision masculine et la diminution des maladies sexuellement transmissibles comme le VIH/sida. Pendant des décennies, les chercheurs ont observé certaines tribus africaines pratiquant la circoncision et ont noté que celles-ci avaient une prévalence du VIH plus faible que dans les démographies où cette pratique n’était pas courante. Le taux plus faible du VIH/SIDA a également été observé dans les pays islamiques africains où la circoncision était pratiquée dès le début de la vie.
À l’heure actuelle, de nombreuses études scientifiques sont menées dans des pays comme l’Ouganda, le Kenya et l’Afrique du Sud. L’objectif de ces études est de tenter de démontrer tout lien entre la circoncision et le risque de contracter le VIH/sida en tant que maladie sexuellement transmissible. Au cours de ces études, il est observé que les hommes qui ont subi une circoncision sont jusqu’à 60% moins susceptibles de contracter le VIH pendant les rapports sexuels.
Le mécanisme par lequel le VIH/sida pénètre dans le pénis
On estime que de tous les hommes infectés par le VIH/sida, près de 70 % ont contracté le virus par des relations sexuelles vaginales, et un plus petit nombre par des relations sexuelles anales. Avec ces données, il suffit de conclure que la plupart des hommes qui ont le virus, l’ont probablement contracté par des rapports sexuels.
Considérant ceci, il est essentiel de comprendre comment le virus pénètre dans le corps par le pénis, afin d’avoir une meilleure compréhension des bienfaits de la circoncision sur la prévention de la transmission du virus.
Dans un pénis circoncis, il y a une kératinisé, épithélium stratifié responsable de couvrir l’arbre pénien ainsi que la surface extérieure du prépuce. Cela agit habituellement comme une barrière protectrice contre les maladies sexuellement transmissibles comme le VIH/sida.
Pendant les rapports sexuels avec un pénis non circoncis, le prépuce est normalement tiré vers le bas de la base du pénis. Cela conduit généralement à l’exposition de la surface interne du prépuce aux sécrétions vaginales, ce qui augmente la surface où la transmission du VIH/sida peut avoir lieu.
Comment la circoncision peut faciliter la transmission du VIH/sida
Comme déjà noté, la circoncision implique le retrait du prépuce. Le retrait du prépuce rend non seulement le gland moins sensible et plus dur, mais il apporte plusieurs bienfaits à la santé génitale. En ce qui concerne la prévention du VIH/SIDA, les scientifiques pensent que l’ablation du prépuce s’accompagne également de l’ablation des tissus sous le prépuce qui sont normalement sensibles aux égratignures ou déchirures qui peuvent se produire lors d’actes sexuels.
En l’absence de ces tissus mous, la probabilité de déchirures ou d’égratignures est donc réduite, d’où une très faible exposition au virus du sida. Les hommes non circoncis, d’autre part, sont plus vulnérables aux maladies sexuellement transmissibles en raison de la présence de tissus mous sous le prépuce. Le risque accru de contracter des maladies transmises sexuellement les rend également plus susceptibles de contracter le VIH/sida.
Circoncision et autres maladies sexuellement transmissibles
La circoncision, entre autres, n’est pas seulement idéale pour la prévention du VIH/sida. Cette procédure apporte plusieurs avantages notables pour la santé en générale, cela comprend la diminution de certains types d’inflammation, problèmes de santé associés à la présence du prépuce comme le cancer du pénis, des risques d’infections urinaires chez les nourrissons et les adultes.
De plus, la circoncision masculine n’a pas que de bienfaits chez l’homme, elle peut également réduire les risques chez la femme de contracter des infections sexuellement transmissibles telles que la syphilis. Dans certaines études, il a également été noté que la circoncision peut réduire les risques de cancer du pénis et les risques de cancer du col de l’utérus chez les partenaires de sexe féminin.
Risques pour la santé associés à la circoncision
Les risques globaux pour la santé associés à la circoncision sont généralement faibles. On s’attend à des saignements et des inflammations mineurs dans la région touchée, mais ceux-ci devraient normalement disparaître après quelques heures et quelques jours respectivement. Selon une étude menée par les CDC, on a observé que le taux de risques indésirables pour la santé associés à la circoncision masculine médicalement pratiquée était inférieur à 0,4 % chez les nourrissons et inférieur à 9 % chez les enfants âgés de 1 à 9 ans. Il est possible que des complications plus graves soient observées, mais elles sont habituellement très rares.
Il convient également de noter que le retrait du prépuce est essentiel pour améliorer l’hygiène personnelle. Avec la présence du prépuce, la peau sous-jacente devient propice à la reproduction de toutes sortes de germes et de bactéries. Dans les cas de mauvaise hygiène, ceux-ci peuvent rapidement mener à des infections graves. Pour ceux qui sont déjà circoncis, cependant, il n’y a pas de prépuce pour cacher les germes et il est également plus facile d’assurer une bonne hygiène du pénis.